Red Hat Enterprise Linux 3: Guide d'administration système | ||
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Précédent | Chapitre 9. Installations kickstart | Suivant |
Les options suivantes peuvent être regroupées dans un fichier kickstart. Si vous préférez utiliser une interface graphique pour la création du fichier kickstart, vous pouvez utiliser l'application Configuration de Kickstart. Consultez le Chapitre 10 pour obtenir de plus amples informations.
![]() | Remarque |
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Si l'option est suivie du signe égal (=), vous devez indiquer une valeur après ce signe. Dans les exemples de commandes, les options entre parenthèses ([]) sont des arguments facultatifs pour la commande. |
Créer automatiquement des partitions — une partition root (/) d'au moins 1 Go, une partition swap et une partition boot appropriée pour l'architecture. Une ou plusieurs des tailles de partitions par défaut peuvent être redéfinies avec la directive part.
Cette commande est semblable à interactive, mais elle passe à l'écran suivant à votre place. Cette commande est surtout utilisée pour le débogage.
Définit les options d'authentification pour le système. Cette commande est similaire à la commande authconfig qui peut être exécutée après l'installation. Par défaut, les mots de passe sont normalement cryptés et non masqués.
Utilise le cryptage md5 pour les mots de passe utilisateur.
Active la prise en charge NIS. Par défaut, --enablenis utilise tout domaine trouvé sur le réseau. Un domaine doit presque toujours être défini manuellement à l'aide de l'option --nisdomain=.
Nom de domaine NIS à utiliser pour les services NIS.
Serveur à utiliser pour les services NIS (diffusions par défaut).
Utilise des mots de passe masqués.
Active la prise en charge LDAP dans /etc/nsswitch.conf, en permettant à votre système de récupérer des informations sur les utilisateurs (UID, répertoires personnels, shells, etc.) dans un répertoire LDAP. Vous devez installer le paquetage nss_ldap pour utiliser cette option. Vous devez également spécifier un serveur et un DN de base avec --ldapserver= et --ldapbasedn=.
Utilise LDAP comme méthode d'authentification. Cette option active le module pam_ldap pour l'authentification et le changement de mots de passe à l'aide d'un répertoire LDAP. Cette option ne peut être utilisée que si le paquetage nss_ldap est installé. Vous devez également spécifier un serveur et un nom distinct ou DN (de l'anglais 'Distinguished Name') de base avec --ldapserver= et --ldapbasedn=.
Si vous avez spécifié --enableldap ou --enableldapauth, utilisez cette option pour préciser le nom du serveur LDAP à utiliser. Cette option est définie dans le fichier /etc/ldap.conf.
Si vous avez spécifié --enableldap ou --enableldapauth, utilisez cette option pour préciser le DN dans l'arborescence de votre répertoire LDAP où sont stockées les informations utilisateur. Cette option est définie dans le fichier /etc/ldap.conf.
Utilise les recherches TLS ('Transport Layer Security'). Cette option permet à LDAP d'envoyer des noms d'utilisateur ainsi que des mots de passe cryptés à un serveur LDAP avant l'authentification.
Utilise Kerberos 5 pour authentifier des utilisateurs. Kerberos lui-même n'a aucune notion des répertoires personnels, des UID ou des shells. Si vous l'activez, vous devez donc faire connaître les comptes des utilisateurs à ce poste de travail en activant LDAP, NIS ou Hesiod, ou en utilisant la commande /usr/sbin/useradd. Pour pouvoir utiliser cette option, le paquetage pam_krb5 doit être installé.
Le realm (aussi appelé zone) de Kerberos 5 auquel appartient votre poste de travail.
Le KDC servant les requêtes pour le realm (aussi appelée zone). Si votre realm comporte plusieurs KDC, séparez leurs noms par des virgules (,).
Le KDC de votre partition qui exécute également kadmind. Ce serveur, qui ne peut être exécuté que sur le KDC maître si vous avez plusieurs KDC, gère les changements de mot de passe et autres requêtes administratives.
Active la prise en charge Hesiod pour rechercher les répertoires personnels de l'utilisateur, les UID et les shells. Vous trouverez plus d'informations sur la configuration et l'utilisation d'Hesiod sur votre réseau dans /usr/share/doc/glibc-2.x.x/README.hesiod, inclus dans le paquetage glibc. Hesiod est une extension de DNS qui utilise des enregistrements DNS pour stocker des informations sur des utilisateurs, des groupes et divers autres éléments.
Option Hesiod LHS (de l'anglais left-hand side c'est-à-dire côté gauche) définie dans /etc/hesiod.conf. Cette option est utilisée par la bibliothèque Hesiod pour déterminer le nom permettant de rechercher un DNS en cas de recherche d'informations, comme l'utilisation d'un DN de base par LDAP.
Option Hesiod RHS (de l'anglais right-hand side, c'est-à-dire côté droit), définie dans /etc/hesiod.conf. Cette option est utilisée par la bibliothèque Hesiod pour déterminer le nom permettant de rechercher un DNS en cas de recherche d'informations, comme l'utilisation d'un DN de base par LDAP.
![]() | Astuce |
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Pour rechercher 'jim' dans les informations utilisateur, la bibliothèque Hesiod recherche jim.passwd<LHS><RHS>, ce qui devrait générer un enregistrement TXT ressemblant à son entrée passwd (jim:*:501:501:Jungle Jim:/home/jim:/bin/bash). Pour les groupes, la situation est identique ; vous devez juste utiliser jim.group<LHS><RHS>. La recherche d'utilisateurs ainsi que de groupes par numéro se gère en faisant de "501.uid" un CNAME pour "jim.passwd" et de "501.gid" un CNAME pour "jim.group". Veuillez noter que LHS et RHS ne sont pas précédés d'un point ( |
Active l'authentification des utilisateurs sur un serveur SMB (le plus souvent un serveur Samba ou Windows). La prise en charge de l'authentification SMB ne connaît pas les répertoires personnels, les UID ou les shells. Ainsi, si vous l'activez, vous devrez faire connaître les comptes des utilisateurs au poste de travail en activant LDAP, NIS ou Hesiod, ou en utilisant la commande /usr/sbin/useradd. Pour pouvoir utiliser cette option, le paquetage pam_smb doit être installé sur votre système.
Le nom du ou des serveurs à utiliser pour l'authentification SMB. Si vous devez spécifier plusieurs serveurs, séparez-les par des virgules (,).
Le nom du groupe de travail pour les serveurs SMB.
Active le service nscd. Ce service met en cache les informations relatives aux utilisateurs, aux groupes ainsi que d'autres types d'informations. Cette mise en cache est particulièrement utile si vous choisissez de diffuser sur votre réseau, des informations sur des groupes et des utilisateurs en utilisant NIS, LDAP ou Hesiod.
Spécifie la façon dont le chargeur d'amorçage doit être installé et s'il est préférable de choisir LILO ou GRUB. Cette option est requise pour les installations ainsi que pour les mises à niveau. Pour les mises à niveau, si --useLilo n'est pas spécifié et que LILO est le chargeur d'amorçage actuel, ce dernier sera changé en GRUB. Pour conserver LILO dans les mises à jour, utilisez bootloader --upgrade.
Spécifie les paramètres du noyau. Pour préciser des paramètres multiples, séparez-les par des espaces. Par exemple :
bootloader --location=mbr --append="hdd=ide-scsi ide=nodma" |
Spécifie le premier disque dur dans l'ordre de démarrage du BIOS. Par exemple :
bootloader --driveorder=sda,hda |
Spécifie l'emplacement de l'enregistrement d'amorçage. Les valeurs possibles sont : mbr (par défaut), partition (installe le chargeur d'amorçage dans le premier secteur de la partition qui contient le noyau) ou none (n'installe pas de chargeur d'amorçage).
Si vous utilisez GRUB, cette option établit le mot de passe du chargeur d'amorçage GRUB sur celui spécifié avec cette option. Cela vous permet de limiter l'accès au shell de GRUB où des options arbitraires de noyau peuvent être transmises.
Si vous utilisez GRUB, cette commande est semblable à --password=, si ce n'est que le mot de passe doit déjà être crypté.
Utilise LILO au lieu de GRUB comme chargeur d'amorçage.
Si vous avez choisi LILO, utilisez l'option linear. Cette dernière ne sert qu'à une compatibilité en amont (et linéaire est maintenant utilisé par défaut).
Si vous avez choisi LILO, utilisez l'option nolinear ; linéaire est l'option par défaut.
Si vous avez choisi LILO, cette commande force l'utilisation du mode lba32 au lieu de la détection automatique.
Met à niveau la configuration actuelle du chargeur d'amorçage tout en conservant les anciennes entrées. Cette option n'est disponible que pour les mises à jour.
Supprime des partitions du système, avant d'en créer de nouvelles. Par défaut, aucune partition n'est supprimée.
![]() | Remarque |
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Si clearpart est utilisée, la commande --onpart ne peut pas être utilisée sur une partition logique. |
Supprime toutes les partitions du système.
Spécifie les disques dans lesquels des partitions doivent être supprimées. Par exemple, la commande suivante permet de supprimer les partitions des deux premiers disques sur le contrôleur IDE primaire :
clearpart --drives hda,hdb |
Initialise l'étiquette de disque selon la configuration par défaut de votre architecture (par exemple msdos pour x86 et gpt pour Itanium). Cette commande est utile pour éviter que le programme d'installation ne demande s'il doit initialiser l'étiquette de disque lorsqu'il installe un nouveau disque dur.
Supprime toutes les partitions Linux.
Spécifie de ne supprimer aucune partition.
Effectue l'installation en mode ligne de commande de manière complètement non-interactive. Toute invite d'interaction arrêtera l'installation. Ce mode est utile sur les systèmes S/390 avec la console x3270.
Sur la plupart des systèmes PCI, le programme d'installation détecte automatiquement les cartes Ethernet et SCSI. Sur des systèmes plus anciens et sur certains systèmes PCI, kickstart a cependant besoin d'une instruction pour trouver les périphériques appropriés. La commande périphérique indique au programme d'installer des modules supplémentaires. Elle se présente sous le format suivant :
device <type> <moduleName> --opts=<options> |
À remplacez par scsi ou eth.
À remplacez par le nom du module de noyau qui doit être installé.
Options à transmettre au module de noyau. Veuillez noter que plusieurs options peuvent être transmises si elles sont spécifiées entre guillemets, comme dans l'exemple ci-dessous :
--opts="aic152x=0x340 io=11" |
Les disquettes de pilotes peuvent être utilisées lors d'installations kickstart. Vous devrez copier le contenu de la disquette de pilote dans le répertoire racine d'une partition sur le disque dur du système. Vous devrez ensuite utiliser la commande driverdisk afin d'indiquer au programme d'installation l'endroit où rechercher la disquette de pilotes.
driverdisk <partition> [--type=<fstype>] |
Un emplacement de réseau peut également être spécifié pour la disquette de pilotes :
driverdisk --source=ftp://path/to/dd.img driverdisk --source=http://path/to/dd.img driverdisk --source=nfs:host:/path/to/img |
Spécifie la partition qui contient la disquette de pilotes.
Spécifie le type de système de fichiers (par exemple, vfat ou ext2).
Cette option correspond à l'écran Configuration du pare-feu du programme d'installation :
firewall --enabled|--disabled [--trust=] <device> [--port=] |
Rejete les connexions entrantes qui ne répondent pas aux requêtes sortantes, comme les réponses DNS ou les requêtes DHCP. Si l'accès aux services exécutés sur cette machine est nécessaire, vous pouvez choisir d'autoriser des services spécifiques à traverser le pare-feu.
Spécifie de ne configurer aucune règle iptables.
Si vous ajoutez un périphérique à cet endroit (eth0, par exemple), vous permettez au trafic en provenance de ce périphérique de traverser le pare-feu. Pour ajouter plusieurs périphériques à la liste, suivez le modèle suivant : --trust eth0 --trust eth1. Ne mettez PAS de virgule entre les périphériques énumérés comme comme le montre le mauvais format suivant : --trust eth0, eth1.
À remplacer par un ou plusieurs des éléments suivants afin de permettre aux services spécifiés de traverser le pare-feu.
--ssh
--telnet
--smtp
--http
--ftp
Permet de spécifier les ports par lesquels il est possible de traverser le pare-feu en utilisant le format port:protocole. Par exemple, pour autoriser l'accès IMAP au travers de votre pare-feu, indiquez imap:tcp. Vous pouvez également spécifier les ports numériques de façon explicite ; par exemple, pour autoriser les paquets UDP sur le port 1234, indiquez 1234:udp. Pour spécifier plusieurs ports, séparez-les par une virgule (,).
Détermine si l'Agent de paramétrage est lancé lors du premier démarrage du système. Si cette option est activée, le paquetage firstboot doit être installé. Si rien n'est spécifié, cette option est désactivée par défaut.
Lance l'Agent de paramétrage lors du premier démarrage du système.
Ne lance pas l'Agent de paramétrage lors du premier démarrage du système.
Active l'Agent de paramétrage afin qu'il soit lancé au démarrage en mode de reconfiguration. Ce mode active les options de configuration de langue, souris, clavier, mot de passe root, niveau de sécurité, fuseau horaire et réseau, en plus des options par défaut.
Indique au système d'installer un nouveau système au lieu de mettre à niveau un système existant. Il s'agit du mode par défaut. Pour une installation, vous devez spécifier le type d'installation parmi les options suivantes : cdrom, harddrive (Disque dur), nfs ou url (pour des installations ftp ou http). La commande install et la commande relative à la méthode d'installation doivent se trouver sur des lignes différentes.
Effectue l'installation à partir du premier lecteur de CD-ROM du système.
Effectue l'installation à partir d'une arborescence Red Hat sur un disque local, qui doit être de type vfat ou ext2.
--partition=
Spécifie la partition à partir de laquelle l'installation doit être exécutée (sdb2, par exemple).
--dir=
Spécifie le répertoire contenant le répertoire RedHat de l'arborescence d'installation.
Par exemple :
harddrive --partition=hdb2 --dir=/tmp/install-tree |
Effectue l'installation à partir du serveur NFS spécifié.
--server=
Spécifie le serveur à partir duquel l'installation doit être effectuée (nom d'hôte ou IP).
--dir=
Spécifie le répertoire contenant le répertoire RedHat de l'arborescence d'installation.
Par exemple :
nfs --server=nfsserver.example.com --dir=/tmp/install-tree |
Effectue l'installation à partir d'une arborescence d'installation sur un serveur distant via FTP ou HTTP.
Par exemple :
url --url http://<server>/<dir> |
ou :
url --url ftp://<username>:<password>@<server>/<dir> |
Utilise les informations fournies dans le fichier kickstart lors de l'installation, mais permet d'examiner et de modifier les valeurs fournies. Chaque écran du programme d'installation vous sera présenté avec les valeurs du fichier kickstart. Acceptez les valeurs en cliquant sur Suivant ou modifiez-les et cliquez sur Suivant pour continuer. Reportez-vous également à autostep.
Définit le type de clavier du système. Ci-dessous figure la liste des claviers disponibles sur les ordinateurs i386, Itanium et Alpha :
be-latin1, bg, br-abnt2, cf, cz-lat2, cz-us-qwertz, de, de-latin1, de-latin1-nodeadkeys, dk, dk-latin1, dvorak, es, et, fi, fi-latin1, fr, fr-latin0, fr-latin1, fr-pc, fr_CH, fr_CH-latin1, gr, hu, hu101, is-latin1, it, it-ibm, it2, jp106, la-latin1, mk-utf, no, no-latin1, pl, pt-latin1, ro_win, ru, ru-cp1251, ru-ms, ru1, ru2, ru_win, se-latin1, sg, sg-latin1, sk-qwerty, slovene, speakup, speakup-lt, sv-latin1, sg, sg-latin1, sk-querty, slovene, trq, ua, uk, us, us-acentos |
Le fichier /usr/lib/python2.2/site-packages/rhpl/keyboard_models.py contient également cette liste et fait partie du paquetage rhpl.
Définit la langue à utiliser durant l'installation. Par exemple, si vous souhaitez choisir l'anglais (des États-Unis), le fichier kickstart doit contenir la ligne suivante :
lang en_US |
Le fichier /usr/share/redhat-config-language/locale-list qui fournit une liste des codes valides pour les différentes langues dans la première colonne de chaque ligne, fait partie du paquetage redhat-config-languages.
Définit la ou les langue(s) à installer sur le système. Les codes utilisés avec lang peuvent également être utilisés avec langsupport.
Si vous souhaitez installer une seule langue, spécifiez-la. Par exemple, pour installer et utiliser le français (de France) soit fr_FR, la ligne suivante est nécessaire :
langsupport fr_FR |
Permet d'installer la prise en charge de plusieurs langues ; pour ce faire, vous devez spécifier la langue à utiliser par défaut.
Par exemple, si vous souhaiter installer aussi bien l'anglais que le français mais désirez utiliser l'anglais comme langue par défaut, la ligne suivante sera nécessaire :
langsupport --default=en_US fr_FR |
Si vous utilisez --default avec une seule langue, toutes les langues seront installées et la langue spécifiée sera utilisée par défaut.
Crée un volume logique pour la gestion du volume logique (LVM de l'anglais Logical Volume Management) avec la syntaxe suivante :
logvol <mntpoint> --vgname=<name> --size=<size> --name=<name> <options> |
Les options sont les suivantes :
Indique d'utiliser un volume logique existant et de ne pas le formater.
Indique au système d'utiliser un volume logique existant et de le reformater.
Crée tout d'abord la partition, puis le groupe de volume logique et enfin le volume logique. Par exemple :
part pv.01 --size 3000 volgroup myvg pv.01 logvol / --vgname=myvg --size=2000 --name=rootvol |
Configure la souris pour le système, aussi bien en mode graphique qu'en mode texte. Les options sont les suivantes :
Spécifie le périphérique sur lequel se trouve la souris (--device=ttyS0, par exemple).
Si option est présente, le système X Window reconnaît l'utilisation simultanée des boutons gauche et droit de la souris comme étant le bouton du milieu. N'utilisez cette option que si votre souris n'a que deux boutons.
Après les options, l'un des types de souris suivants peut être spécifié :
alpsps/2, ascii, asciips/2, atibm, generic, generic3, genericps/2, generic3ps/2, genericwheelps/2, genericusb, generic3usb, genericwheelusb, geniusnm, geniusnmps/2, geniusprops/2, geniusscrollps/2, geniusscrollps/2+, thinking, thinkingps/2, logitech, logitechcc, logibm, logimman, logimmanps/2, logimman+, logimman+ps/2, logimmusb, microsoft, msnew, msintelli, msintellips/2, msintelliusb, msbm, mousesystems, mmseries, mmhittab, sun, none |
Cette liste se trouve également dans le fichier /usr/lib/python2.2/site-packages/rhpl/mouse.py, inclus dans le paquetage rhpl.
Si la commande relative à la souris est fournies sans aucun argument ou si elle est omise, le système d'installation essaiera de détecter automatiquement la souris. Cette procédure fonctionne pour la plupart des souris modernes.
Configure les options réseau du système. Si l'installation kickstart ne requiert pas connexion réseau (c'est-à-dire, si l'installation ne s'effectue pas par NFS, HTTP ou FTP), aucune connexion n'est configurée pour le système. En revanche, si l'installation requiert une connexion réseau et que les informations de réseau ne sont pas fournies dans le fichier kickstart, le programme d'installation suppose que l'installation doit être effectuée par eth0 via une adresse IP dynamique (BOOTP/DHCP) et configure le système installé de façon à ce qu'il détermine de manière dynamique son adresse IP. L'option network configure les informations de connexion réseau, pour les installations kickstart via un réseau, ainsi que pour le système installé.
dhcp, bootp ou static.
dhcp est la valeur par défaut. Les valeurs bootp et dhcp sont traitées de la même façon.
La méthode DHCP utilise un serveur DHCP pour obtenir la configuration de mise en réseau. Comme vous pouvez le supposer, la méthode BOOTP est similaire et requiert un serveur BOOTP pour fournir la configuration de mise en réseau. Pour demander à un système d'utiliser DHCP, la ligne suivante est nécessaire :
network --bootproto=dhcp |
Pour demander à un ordinateur d'utiliser BOOTP afin d'obtenir sa configuration de connexion au réseau, utilisez la ligne suivante dans le fichier kickstart :
network --bootproto=bootp |
La méthode statique requiert la saisie de toutes les informations de mise en réseau requises dans le fichier kickstart. Comme le terme l'indique, ces informations sont statiques et seront utilisées pendant et après l'installation. La ligne pour une mise en réseau statique est plus complexe, dans la mesure où vous devez inclure toutes les informations de configuration réseau sur une ligne. Vous devez indiquer l'adresse IP, le masque réseau, la passerelle ainsi que le nom du serveur. Par exemple : (notez l'utilisation de la barre oblique '\' pour indoquer que toute les informations se trouvent en réalité sur une seule et même ligne, contrairement à l'extrait reproduit ci-après):
network --bootproto=static --ip=10.0.2.15 --netmask=255.255.255.0 \ --gateway=10.0.2.254 --nameserver=10.0.2.1 |
Lors de l'utilisation de la méthode statique, il convient de garder deux restrictions à l'esprit, à savoir :
Toutes les informations de configuration de mise en réseau statique doivent être spécifiées sur une ligne ; vous ne pouvez pas, par exemple, insérer des retours à la ligne à l'aide de barres obliques inverses.
Vous ne pouvez spécifier ici qu'un seul serveur de noms. Vous pouvez cependant utiliser la section %post du fichier kickstart (décrite dans la Section 9.7) pour ajouter, si nécessaire, d'autres serveurs de noms.
Permet de sélectionner un périphérique Ethernet spécifique pour l'installation. Notez que l'utilisation de --device= ne sera vraiment efficace que si kickstart est un fichier local (tel que ks=floppy) dans la mesure où le programme d'installation configurera le réseau de sorte qu'il cherche le fichier kickstart. Par exemple :
network --bootproto=dhcp --device=eth0 |
Spécifie l'adresse IP de l'ordinateur sur lequel l'installation doit être effectuée.
Spécifie la passerelle par défaut, sous la forme d'une adresse IP.
Spécifie le serveur de noms principal, sous la forme d'une adresse IP.
Indique au système de ne pas configurer de serveur DNS.
Spécifie le masque réseau du système installé.
Spécifie le nom d'hôte du système installé.
Crée une partition sur le système.
Si plusieurs installations Red Hat Enterprise Linux cohabitent sur différentes partitions du système, le programme d'installation demande à l'utilisateur de préciser quelle installation doit être mise à niveau.
![]() | Avertissement |
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Toutes les partitions créées seront formatées dans le cadre du processus d'installation, à moins que les commandes --noformat et --onpart ne soient utilisées. |
La valeur <mntpoint>correspond au point de montage, soit l'endroit où la partition sera montée ; il doit se présenter sous l'une des formes suivantes :
/<path>
Le chemin utilisé, comme par exemple, /, /usr, /home
swap
La partition utilisée comme espace de swap.
Pour déterminer automatiquement la taille de la partition swap, utilisez l'option --recommended :
swap --recommended |
La taille minimale de la partition swap crée automatiquement ne pourra être ni inférieure à la quantité de RAM du système, ni supérieure à deux fois cette quantité.
raid.<id>
La partition utilisée pour le RAID logiciel (reportez-vous à raid).
pv.<id>
La partition utilisée pour LVM (reportez-vous à logvol).
Définit la taille minimale de la partition en méga-octets. Indiquez un nombre entier, 500 par exemple. Ne rajoutez pas "Mo" à la fin.
Indique au système que la partition doit occuper, le cas échéant, tout l'espace disponible ou l'espace maximal défini.
Définit la taille de partition maximale, en méga-octets, lorsque la partition est paramétrée pour occuper davantage d'espace. Spécifiez un nombre entier et ne rajoutez pas "Mo" à la fin.
Indique au programme d'installation de ne pas formater la partition ; à utiliser avec la commande --onpart.
Place la partition sur le périphérique déjà existant. Par exemple :
partition /home --onpart=hda1 |
place /home sur /dev/hda1, qui doit déjà exister.
Force la création de la partition sur un disque spécifique. Par exemple, --ondisk=sdb place la partition sur le second disque SCSI du système.
Force l'allocation automatique de la partition en tant que partition primaire ; si cette condition n'est pas respectée, le partitionnement échoue.
Cette option n'est plus disponible. Utilisez fstype.
Configure le type de système de fichiers pour la partition. Les valeurs valides sont ext2, ext3, swap et vfat.
Spécifie le premier cylindre de la partition. Cette commande requiert qu'un disque soit spécifié à l'aide de --ondisk= ou de ondrive=. Elle requiert également que le dernier cylindre soit spécifié avec --end= ou que la taille de la partition soit spécifiée avec --size=.
Spécifie le dernier cylindre de la partition. La commande requiert que le premier cylindre soit spécifié à l'aide de --start=.
![]() | Remarque |
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Si le partitionnement échoue pour une raison quelconque, des messages de diagnostic s'affichent sur la console virtuelle 3. |
Assemble un périphérique RAID logiciel. Cette commande se présente sous la forme suivante :
raid <mntpoint> --level=<level> --device=<mddevice> <partitions*> |
Correspond à l'emplacement où est monté le système de fichiers RAID. S'il s'agit de /, le niveau RAID doit être égal à 1, à moins qu'une partition de démarrage (/boot) ne soit présente. Dans ce cas, la partition /boot doit être de niveau 1 et la partition root (/) peut être de n'importe quel type disponible. <partitions*> (signalant que plusieurs partitions peuvent être répertoriées) affiche la liste des identificateurs RAID à ajouter à la matrice RAID.
Précise le niveau RAID à utiliser (0, 1 ou 5).
Spécifie le nom du périphérique RAID à utiliser (md0 ou md1, par exemple). Les périphériques RAID qui vont de md0 à md7, ne peuvent être utilisés qu'une seule fois chacun.
Spécifie le nombre de périphériques de secours alloués à la matrice RAID. Ces périphériques servent à reconstruire la matrice en cas de mauvais fonctionnement des périphériques.
Définit le type de système de fichiers pour la matrice RAID. Les valeurs valides sont ext2, ext3, swap et vfat.
Indique au système d'utiliser un périphérique RAID existant et de ne pas formater la matrice RAID.
Indique au système d'utiliser un périphérique RAID existant et de le reformater.
L'exemple suivant montre comment créer une partition RAID de niveau 1 pour / et une partition RAID de niveau 5 pour /usr, en partant de la supposition que trois disques SCSI sont présents sur le système. Ce dernier crée également trois partitions swap, soit une sur chaque disque.
part raid.01 --size=60 --ondisk=sda part raid.02 --size=60 --ondisk=sdb part raid.03 --size=60 --ondisk=sdc |
part swap --size=128 --ondisk=sda part swap --size=128 --ondisk=sdb part swap --size=128 --ondisk=sdc |
part raid.11 --size=1 --grow --ondisk=sda part raid.12 --size=1 --grow --ondisk=sdb part raid.13 --size=1 --grow --ondisk=sdc |
raid / --level=1 --device=md0 raid.01 raid.02 raid.03 raid /usr --level=5 --device=md1 raid.11 raid.12 raid.13 |
Redémarre le système une fois l'installation terminée (pas d'argument). Normalement, kickstart affiche un message, puis attend que l'utilisateur appuie sur une touche avant de redémarrer.
Définit le mot de passe root du système selon l'argument <password>.
rootpw [--iscrypted] <password> |
Si cette option est présente, l'argument du mot de passe est supposé être déjà crypté.
Si cette option est présente, X n'est pas configuré sur le système installé.
Effectue l'installation de kickstart en mode texte. Par défaut, les installations de kickstart sont effectuées en mode graphique.
Définit le fuseau horaire du système sur <timezone> ; il peut s'agir de n'importe quel fuseau horaire répertorié par timeconfig.
timezone [--utc] <timezone> |
Si cette option est présente, le système suppose que l'horloge temps réel est réglée sur l'heure GMT (heure de Greenwich).
Indique au système de mettre à niveau un système existant plutôt que d'en installer un nouveau. Vous devez indiquer l'emplacement de l'arborescence d'installation : cdrom, harddrive (disque dur), nfs ou url (pour ftp et http). Pour plus d'informations, reportez-vous à install.
Configure le système X Window. Si cette option n'est pas spécifiée, l'utilisateur doit configurer X Window manuellement durant l'installation, à condition que X Window ait été installé ; cette option ne doit pas être utilisée si X Window n'est pas installé sur le système final.
Indique au système de ne pas essayer de détecter l'écran.
Utilise la carte spécifiée ; ce nom de carte doit provenir de la liste des cartes présente dans /usr/share/hwdata/Cards inclus dans le paquetage hwdata. La liste des cartes est également disponible sur l'écran Configuration de X de l'outil de Configuration de Kickstart. Si cet argument n'est pas fourni, le programme d'installation cherche à détecter le bus PCI de la carte. Étant donné que AGP fait partie du bus PCI, les cartes AGP seront détectées si elles sont prises en charge. L'ordre de détection est défini par l'ordre de balayage PCI de la carte mère.
Spécifie la quantité de mémoire vidéo de la carte vidéo.
Utilise le moniteur spécifié ; ce nom de moniteur doit provenir de la liste des moniteurs présente dans /usr/share/hwdata/MonitorsDB du paquetage hwdata. La liste des moniteurs est également disponible sur l'écran Configuration de X de l'outil de Configuration de Kickstart. Cette option est ignorée si --hsync ou --vsync est spécifié. Si aucune information n'est fournie sur le moniteur, le programme d'installation essaie de le détecter automatiquement.
Spécifie la fréquence de synchronisation horizontale de l'écran.
Spécifie la fréquence de synchronisation verticale de l'écran.
Spécifie GNOME ou KDE pour définir le bureau par défaut (suppose que l'environnement de bureau GNOME et/ou KDE a été installé avec %packages).
Utilise une connexion graphique sur le système installé.
Spécifie la résolution par défaut du système X Window sur le système installé. Les valeurs valides sont 640x480, 800x600, 1024x768, 1152x864, 1280x1024, 1400x1050, 1600x1200. La résolution spécifiée doit être compatible avec la carte vidéo et l'écran.
Spécifie la profondeur des couleurs par défaut du système X Window sur le système installé. Les valeurs utilisables sont 8, 16, 24 et 32. La profondeur choisie doit être compatible avec la carte vidéo et l'écran.
Crée un groupe de gestion du volume logique (LVM) avec la syntaxe suivante :
volgroup <name> <partition> <options> |
Les options sont les suivantes :
Indique au système d'utiliser un groupe de volumes existant et de ne pas le formater.
Indique au système d'utiliser un groupe de volumes existant et de le reformater.
Crée tout d'abord la partition, puis le groupe de volume logique et enfin le volume logique. Par exemple :
part pv.01 --size 3000 volgroup myvg pv.01 logvol / --vgname=myvg --size=2000 --name=rootvol |
Si zerombr est spécifié et que yes est son seul argument, toute table de partitions non valide présente sur les disques est initialisée. Cette opération détruira tout le contenu des disques contenant des tables de partitions non valides. Cette commande doit être utilisée comme suit :
zerombr yes |
Aucun autre format n'est pris en compte.
Utilisez la commande %include /chemin/vers/fichier afin d'inclure le contenu d'un autre fichier dans le fichier kickstart comme si le contenu se trouvait à l'emplacement de la commande %include dans le fichier Kickstart.
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